Patrick Braoudé
Du 07 juin au 31 Août à Toulouse -Galerie 21 de la place du Salin
Patrick Braoudé – …Je fais de la photo depuis que j’ai 17 ans, … Je m’y suis remis depuis que je vais plus souvent sur la côte normande… Peur de s’ennuyer sur la plage pour un grand sportif comme moi ! Alors j’ai pris l’appareil, et j’ai mitraillé les gens.
D’abord je les ai photographiés nets, et puis, un jour, j’ai oublié mes lunettes de presbyte et je les ai mitraillés flous…
Mon style était né, « Presbyterian Picture » !
Bien sûr, cette dernière anecdote est fausse, mais j’ai toujours aimé le « flou artistique » et je m’y suis donné à cœur joie… pour ne pas risquer de procès pour droit à l’image ! Là, personne ne peut reconnaître les gens quand ils sont aussi flous.
Les photos sont-elles retouchées ?
Patrick Braoudé –…J’ai découvert comment exploiter ces flous à la prise de vues. Il n’y a pas de retouche Photoshop ou autres, par ordinateur. Je sature juste un peu, donne un peu de contraste… Mais les photos sont prises telles quelles à la prise de vues. C’est pour moi l’intérêt et l’amusement de voir tout de suite le rendu du cliché.
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Pour Patrick Braoudé les thèmes ne manquent pas.
Il peut passer de la plage, à un terrain de rugby, comme attraper l’instant d’une mouette et le figer entre hier et aujourd’hui.
On le connaît si bien par son jeu d’acteur au théâtre comme à l’écran, ou par ses réalisations cinématographiques.
Mais le connaissez-vous sous l’œil du photographe, et même plus précisément, sous le regard d’un « Peintre de la lumière » ?
Impressionniste, expressionniste, il joue avec le temps, aux portes de l’imaginaire, il raconte une histoire, il dévoile des mystères, tout en délicatesse et discrétion. Sylvie Amigo-Soulet