Exposition de la rentrée, à la Galerie de Toulouse.

Du 06 Septembre au 27 Octobre Françoise Delmas, expose ses œuvres.

Attentive, créative, et insoumise… voilà bien des mots pour décrire la grande discrétion de Françoise, et bien plus encore.
Même si elle n’a jamais aimé les colonies de vacances ou la pension,  elle aime les gens.
Mais son besoin de solitude joue un rôle d’intensificateur dans son fonctionnement qualitatif et non quantitatif.

Car Françoise c’est “entièrement” qu’elle fonctionne…
Sa création, elle la livre dans toute sa vérité.

“Tu viens ?
je t’emmène.
Tu n’as besoin de rien.

À la première porte tu pourras déposer toutes les théories que l’on t’a enseignées.
À la deuxième, tous les oripeaux formels et établis tomberont.
Et c’est enfin en passant par la troisième porte que tu retrouveras  ces instants élémentaires et primaires qui berçaient ton enfance.

Et c’est alors que tu oublieras tout, jusqu’à te perdre au milieu d’une toile,

un souvenir…?

Peut-être…

Une présence…?

Sûrement.”

Les créations de Françoises Delmas, sont des univers imminents, elles convoquent toutes les techniques pour réveiller l’infini d’un ressenti.
Les transparences, les teintes, et la matière qu’elle tord pour lui donner une autre existence, Françoise, joue de tout.
Son regard ne s’arrête jamais, d’une écorce d’arbre ou d’un reflet dans l’eau, d’un éclat de rire à la colère, elle y trouve sa couleur son trait.

On connait Françoise Delmas pour sa peinture conseillant une vision subtile, profonde, et illimitée.

Mais nous connaissons bien moins le “sculpteur de livres”.

Et pourtant, on compte à sa collection pas moins d’une quarantaine de “Livres de bois”
Tous bavards, avec une personnalité si importante pour chacun d’eux.

Du sérieux, au joueur, de l’ ingénue à l’ecclésiastique, même un couple se trouve parmi eux.

Tous, nous parlent de leur vie, abandonnés dans un grenier, rejetés par l’océan, quelquefois échangés ou transformés.
Françoise a décidé d’ouvrir chaque page de leurs existences.

Des sculptures touchantes à la limite des sens.