De fragilite en force

Le Pastel

Le pastel du 18 ème siècle, beaucoup utilisé par Maurice Quentin de La Tour, surnommé « le prince des pastellistes », fut les années d’or du pastel.

Peu après la Révolution, il tombe en désuétude au profit de la peinture à l’huile.

Mais grâce aux impressionnistes, à Edgar Degas, Toulouse-Lautrec et aux nabis, il reprend du service.

Dans les années 1890 avec le mouvement symboliste, il connaît une vraie renaissance.

Sa texture subtile, propice à l’expression, permettra à ces artistes d’exprimer le mystère.

Comme Lucien Lévy-Dhurmer, l’un des meilleurs pastellistes de la fin du XIXe siècle.

Au XXe siècle la technique du pastel a pratiquement disparu.

Grâce à des irrédutibles passionnés, nous retrouvons aujourd’hui un mouvement, prêt à faire connaître cette technique, et  à promouvoir les artistes.

En effet, même si le pastel a été oublié, il reste une technique des plus surprenantes, tant par sa fragilité que par la complexité de son utilisation.
Qu’il soit gras ou sec, tendre, dur, à la cire ou à l’huile, ou encore diluable à l’eau, il permet d’ innombrables expressions.

Nadine Cosentino, maître de cette technique, nous révèle  avec ses oeuvres, la finesse et la douceur que l’on peut trouver dans le pastel.

https://galerie21.fr/les-artistes-de-galerie-21/nadine-cosentino-pastel/

L’ardoise

Une roche de la famille des schistes, ce qui lui donne cet aspect feuilleté.

D’un grain trés fin et résistante elle ne crain ni la chaleur ni le gel.
Nous connaissons l’ardoise, pour nos tuiles, ou encore nos chemins, d’autres grâce à l’école.
Mais en sculpture on n’y pense pas toujours.
En effet, ce materiau peut s’averer très riche en possibilité de création, cependant certaines problématiques de la matière sont a prendre en compte.

L’ardoise est aussi très friable par sa structure en feuilles.

C’est pourquoi Liliane Heidelberger, maîtrise totalement cette pierre, car elle lui donne vie avec une aisance étonnante.
D’un bloc résitant elle le façonne et lui offre une autre figure, celle de la fragilité dompté par une grande stabilité.

La sculpture de Liliane Heidelberger respire la vérité, en partie parce qu’elle sait tenir sa place, en partie par sa totale adhésion aux métériau dont elle est issue.

« En fait, je devine la présence d’un je-ne-sais-quoi, supplémentaire, plus difficile à cerner. »

Nulle recherche d’effet, nul artifice acrobatique.

Le travail de Liliane Heidelberger peut toujours être rapporté à l’échelle humaine.

Dans sa sculpture je sens en permanence la robuste stabilité de la terrienne.

https://galerie21.fr/les-artistes-de-galerie-21/heidelberger-liliane/

https://galerie21.fr/events/exposition-cosentino-heidelberger/

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